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LE CORYZA DU CHAT

09/04/2024 Conseils du vétérinaire
LE CORYZA DU CHAT

LE CORYZA DU CHAT

C’est quoi le Coryza ?


Le coryza est un terme général pour désigner en réalité un ensemble de signes cliniques respiratoires pouvant provenir de causes virales ou infectieuses :

- Des virus : Herpes virus, Calicivirus et Réovirus

- Des bactéries : Chlamydophila, Mycoplasma, Bordetella

C’est une pathologie du chat très fréquente (90% des chats seront en contact dans leur vie avec un Herpesvirus, et 80% des chats en collectivité seront en contact avec un Calicivirus), contagieuse, transmissible uniquement entre chats. Il n’y a donc aucun risque pour les humains.


❖ Quels sont les chats à risques ?

- Les jeunes chatons de 2 à 12 semaines

- Les chats vivant en groupe (chatterie, refuge, semi sauvages…)

- Les chats porteurs d’une immunodéficience féline (FIV) ou d’une Leucose

- Les chats ayant subi un stress (déménagement, changement de propriétaire, arrivé d’un nouveau chat à la maison…)


❖ Quels sont les symptômes ?

Le coryza se manifeste par des écoulements oculaires, nasaux, des conjonctivites, des éternuements, de la toux, de la fièvre parfois, et, selon l’agent infectieux (par exemple le calicivirus), des stomatites, des ulcères linguaux et buccaux, accompagnés d’hyper salivation. Si vous détenez plusieurs chats, dès le 1er signe, l’animal infecté doit être isolé. Il est préférable d’utiliser des vêtements et chaussures spécifiques pour aller le voir que vous retirez après sa visite et de vous laver les mains pour ne pas contaminer les autres chats de la maison.

Les symptômes se déclarent en général 5 à 7j après la contamination.



❖ Quand dois-je consulter ?

Si votre chat ne souffre pas d’autres pathologie (ex : fiv, felv…), que les symptômes sont faibles (écoulements clairs, quelques éternuements) et qu’ils n’affectent pas l’état général de votre animal (s’il n’a pas de fièvre et qu’il continue de manger), ses symptômes régresseront le plus souvent dans les 7j, s'ils persistent au-delà, il conviendra de consulter son vétérinaire.

En cas de symptômes plus importants, il faut consulter rapidement car le Coryza peut aussi entrainer la mort.

Le diagnostic est avant tout clinique mais parfois il nécessitera un diagnostic plus précis par test PCR comme pour la covid humaine.


❖ Quels sont les traitements ?

Il n’existe actuellement aucun traitement permettant d’éliminer le virus chez le chat infecté, toutefois, en fonction des symptômes présentés il existe tout un arsenal thérapeutique allant des topiques oculaires lors de conjonctivite ou d’ulcères, des nébuliseurs pour fluidifier les sécrétions, des antibiotiques en cas d’atteinte de l’état général ou de secrétions purulentes, des traitements oraux complémentaires ( L-Lysine) pour éviter la multiplication du virus, et parfois en cas de récidive sur des cas graves d’herpes virus : des antiviraux ( interférons, zidovudine).

Une hospitalisation sous perfusion et sous sondage naso gastrique est parfois nécessaire dans les cas graves.

Le pronostic est bon mais un certain nombre de chats porteurs de l’herpès virus peuvent subir un remodelage de la cavité nasale qui détruit certaines structures et provoque des rhinites chroniques et invalidantes. Un chat guérit du Coryza peut rester porteur de la maladie pendant de longues années et être à nouveau contagieux suite à un stress, une mise à bas ou une maladie.


❖ Comment puis-je éviter ce type de maladie ?

Le meilleur moyen reste la vaccination. Comme les humains avec le vaccin contre la COVID, celui-ci n’empêche pas d’être infecté ou d’excréter mais il empêche les formes graves. Le vaccin agit contre les calicivirus, la rhinotracheite, et les chlamydias. Il s’effectue à partir de l’âge de 8 semaines en 2 injections espacées de 3 à 4 semaines. Un rappel est nécessaire chaque année. Nous pouvons véhiculer les agents pathogènes sur nos vêtements et nos chaussures, un chat d’intérieur peut donc se contaminer sans sortir, sans rencontrer d’autres chats.

La vaccination des carnivores domestiques
La vaccination des carnivores domestiques

11/10/2022 - Conseils du vétérinaire

Conseils du vétérinaire

La vaccination des chiens et des chats : prévenir les maladies plutôt que de les soignerLa vaccination est un acte prophylactique médical.La prophylaxie(1) désigne « l’ensemble des moyens médicaux mis en œuvre pour empêcher l'apparition, l'aggravation ou l'extension des maladies ». A l’instar de l’homme, chez l’animal, la vaccination consiste à provoquer délibérément une réaction immunitaire destinée à le protéger, à l’avenir, contre un agent pathogène viral, bactérien voire parasitaire. À l’échelle d’une population, la vaccination est un des outils qui permet donc de réduire l’incidence d’une maladie dans l’objectif de parvenir à son éradication.Le vaccin, médicament immunologique à usage vétérinaire, est une véritable solution pour améliorer la santé et le bien-être des animaux et réduire le recours aux antibiotiques. Il joue un rôle essentiel dans la protection des santés animale et humaine (concept « One Health » : Une Santé).❖ Vaccins disponibles chez le chien et le chatFaire vacciner son chat ou son chien n’est pas obligatoire tant qu’il reste sur le territoire français.En revanche, la vaccination contre la rage est obligatoire : si vous avez un chien de 1ère ou 2ème catégorie, si vous partez à l’étranger (en plus des « impératifs santé » du pays visité), ou pour vous rendre dans certains centres de vacances ou campings qui l’exigent.VACCINS RECOMMANDES CHEZ LE CHIEN LeptospiroseBordetelloseRageMaladie de CarréHépatite de RubarthParvoviroseToux de chenilRageLeishmanioseVACCINS CONSEILLES CHEZ LE CHATCoryza (herpesvirus, calicivirus)Panleucopénie infectieuse (typhus)Leucose féline (FeLV)❖ Hésitation vaccinaleCes dernières années, les recommandations en termes de vaccination canine et féline ont évolué. Elles tendent vers une vaccination raisonnée, individualisée. En effet, selon le mode de vie et l’état de santé de l’animal, la situation épidémiologique et la discussion engagée avec son propriétaire, le vétérinaire peut moduler le calendrier vaccinal (valences essentielles ou optionnelles, certains rappels espacés).Néanmoins, cette liberté ne doit pas faire oublier l’importance de cet acte simple et salvateur. Le protocole de primovaccination a d’ailleurs été renforcé et les chiots et les chatons sont les bienvenus à la clinique dès l’âge de deux mois. La défiance vaccinale est problématique car la plupart des maladies, aussi silencieuses soient-elles, n’ont pas disparu ! En effet, la baisse de la couverture vaccinale a des conséquences tangibles dans la résurgence de certaines maladies très contagieuses (moins d’un quart des chats français est vacciné contre le typhus et le coryza, valences essentielles pour cette espèce ; épidémies de parvovirose canine au Royaume-Uni et en Belgique en 2018).Enfin, la visite de vaccination permet d’aborder de nombreux points avec le vétérinaire concernant la santé de l’animal et les soins à lui prodiguer (hygiène bucco-dentaire, hygiène corporelle, traitements antiparasitaires externes, vermifugations, etc.).❖ PharmacovigilanceAu sein de l’Anses, l’Agence nationale du médicament vétérinaire (ANMV) est l’autorité compétente en matière d’évaluation et de gestion du risque pour le médicament vétérinaire en France. Elle mène, entre autres, les actions liées à la pharmacovigilance vétérinaire. Cette dernière consiste en la surveillance des effets indésirables des médicaments vétérinaires, notamment ceux qui n’auraient pas été identifiés au cours du développement, chez les animaux et les êtres humains, et l’évaluation scientifique des informations recueillies. Il est essentiel de rappeler, sur la base de données scientifiques récentes, que les effets indésirables graves des vaccins sont extrêmement rares !Question curieuse : A quoi sert l’adjuvant dans un vaccin, quand il y en a un ?La nature des adjuvants et leurs propriétés immunologiques sont très variées. Selon la formulation du vaccin, l’ajout d’adjuvant(s) est parfois nécessaire pour améliorer la qualité de la réponse immunitaire induite chez l’animal receveur. Ainsi, leur utilisation permet de diminuer le nombre d’injections nécessaires pour les primovaccinations, d’améliorer la durée de la réponse mémoire et, dans certains cas, d’orienter la réponse immunitaire (humorale = anticorps, ou cellulaire). 

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L'identification des animaux domestiques
L'identification des animaux domestiques

05/08/2022 - Conseils du vétérinaire

Conseils du vétérinaire

Les conseils de votre vétérinaireL’identification des carnivores domestiques : un acte de protectionObligatoire en France, l’identification concerne les chiens, les chats et les furets. En effet, selon la loi, tous les chiens de plus de 4 mois (nés après janvier 1999) ainsi que tous les chats de plus de 7 mois (nés après janvier 2012) doivent être identifiés.A partir de l’âge minimal, elle peut être réalisée à tout moment. Le fait de détenir un animal non identifié expose le détenteur à une amende de 4ème classe, dont le montant peut s’élever jusqu’à 750 €.❖ Carte d’identitéL’identification offre une identité officielle à un animal et c’est la seule preuve du lien qui l’unit à son détenteur. A noter que cette démarche doit être réalisée avant l’acquisition de l’animal par la personne qui le cède (éleveur, particulier, association). Ainsi, l’identification d’un animal assure la fiabilité et lamise à jour de l’ensemble des démarches administratives qui le concernent, et puis, un animal identifié est avant tout plus rapidement retrouvé en cas de perte ! En France, la base de données dédiée aux animaux carnivores domestiques est le Fichier National d’Identification, géré par la société I-CAD.❖ TechniquesDeux techniques coexistent encore aujourd’hui : le tatouage et la puce électronique. Le tatouage est effectué par un vétérinaire ou un tatoueur agréé. Il est réalisé généralement dans l’oreille ou à l’intérieur de la cuisse et nécessite une anesthésie générale. Il a l’avantage d’être visible directementsur l’animal. En revanche, avec les années, il devient de moins en moins lisible. La puce électronique (ou transpondeur) est un petit bout de métal, de la taille d’un grain de riz, qui renferme un code composé de 15 chiffres. Elle utilise le principe de la radio-identification : le code s’affiche sur un lecteur spécifique lorsque celui-ci est passé à proximité de la zone d’implantation sur l’animal. Cet appareil est détenu par les différents professionnels susceptibles de s’en servir (vétérinaires, fourrières, refuges, associations etc.). La puce est non émettrice, étanche et biocompatible ce qui signifie qu’elle ne contient aucun système magnétique ou électrique qui pourrait nuire à la santé de votre animal. Infalsifiable, elle est implantée à vie par voie sous-cutanée chez unvétérinaire. Acte rapide et sans douleur pour l’animal, il ne nécessite pas d’anesthésie. Aucune réaction locale n’est à craindre (ni immédiate, ni retardée).❖ Voyager à l’étrangerLorsqu’une personne voyage avec son animal de compagnie à l’étranger, c’est l’identification par puce électronique qui s’impose. Le document officiel est indispensable pour l’édition d’un passeport.Attention : un animal qui voyage, c’est un risque de rage, une maladie toujours mortelle une fois les symptômes apparus. Aussi, avant de voyager, il est nécessaire de respecter la réglementation : l'animal identifié par puce doit avoir ses vaccins à jour. Pour cela, il faut prendre rendez-vous chez sonvétérinaire 4 mois avant le départ. De surcroît, les conditions liées au voyage d’un animal varient d’un pays à l’autre ; le vétérinaire doit donc être consulté suffisamment en amont du départ. Des informations actualisées sont disponibles sur le site internet AniVetVoyage.Question curieuse : Perdu(s) // trouvé(s) : Comment s’y prendre ?Près de 75% des animaux déclarés perdus sont des chats. Or, moins de 1 chat sur 2 est identifié (source : https://identifier-mon-animal.fr/). D’autre part, savez-vous que la puce électronique n’est pas géolocalisable ? Seul un collier GPS peut vous permettre de connaître la position de votre animal en temps réel. A noter que plusieurs événements de vie peuvent vous amener à modifier les informations liées à votre animal (statut sexuel, coordonnées, décès, etc.) et il est important d’y prêter attention (https://www.i-cad.fr/articles/abandon-contraint-deces-divorce-demenagement-mordeur- quelles-demarches).Une application officielle, baptisée Filalapat, est dédiée aux animaux perdus, vus et trouvés. Elle permet de retrouver plus facilement son animal grâce aux professionnels (vétérinaires, fourrières, refuges, associations etc.) et aux membres de la communauté, les Filalapot’s, présents sur tout le territoire français.Pour en savoir plus :- [Vidéo] : Chaîne YouTube Tony et Leon - Conseils de Vétérinaires : Pourquoi identifier sonanimal ?- [Vidéo] : Chaîne YouTube Tony et Leon - Conseils de Vétérinaires : Partir à l’étranger avecson animal !- Site complet de la société I-CAD : https://www.i-cad.fr/- Site pédagogique qui réunit l’ensemble des informations à connaître sur l’identification d’unanimal et ses enjeux : https://identifier-mon-animal.fr/- Site du ministère de l’agriculture et de l’alimentation à propos de la rage :https://agriculture.gouv.fr/gare-la-rage- Animal perdu / trouvé : consulter les démarches sur le site de l’I-CAD (https://www.i-cad.fr/articles/animal_trouve) et sur le site de l’ordre des vétérinaires(https://www.veterinaire.fr/fiches-pratiques/fiches-pratiques-grand-public/je-trouve-un-animal-errant-que-faire.html)- Application Filalapat : https://www.filalapat.fr/ (à télécharger sur votre smartphone)Pour les Kids : Le sais-tu ?- La puce électronique ne permet pas de savoir où est ton chat. En revanche, l’usage d’unechatière électronique, qui ne laisse entrer que le(s) chat(s) de la maison identifié(s) parpuce, évite de retrouver le chat du voisin sur ton canapé au retour des vacances !- Il est possible de compléter l’identification de ton animal (par puce électronique oupar tatouage) à l’aide d’un beau collier personnalisé avec une médaille rigolote quiindique un numéro de téléphone, voire l’adresse de la famille.

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Prendre soin de mon furet
Prendre soin de mon furet

05/08/2022 - Conseils du vétérinaire

Conseils du vétérinaire

Comment prendre bien soin de votre...furet !Espiègle et joueur le furet est un animal adorable qui plait beaucoup. Souffrant injustement d’une réputation d’animal mordeur et ayant une mauvaiseodeur, il laisse malgré tout un souvenir impérissable à tous les propriétaires qui en ont accueilli un chez eux. Le furet est un animal qui est physiologiquement peu adapté à la vie domestique ce qui peut favoriser le développement de certaines maladies. Des bilans de santé régulier chez votre vétérinaire NAC(1) sont conseillés pour les prévenir ou diagnostiquer précocement d’autres maladies potentiellement graves.❖ Comportement et environnement :Le furet est un animal grégaire mais qui peut aussi s’accommoder de vivre seul si ses propriétaires interagissent suffisamment avec lui. C’est un animal en général crépusculaire mais qui s’est adapté à un mode de vie diurne. Il peut dormir jusqu’à 20h par jour ! Il est très joueur et s’entend très bien avecles autres carnivores domestiques de la maison (chien et chat). En revanche, la proximité avec les  « animaux proies » est à éviter. Il est très curieux et n’a en général peur de rien et il se met facilement en danger. Son espace de vie doit donc être sécurisé pour éviter les accidents.Le furet est un animal très actif qui aura besoin d’un espace suffisamment grand pour évoluer. En l’absence des propriétaires, la vie en cage, dans un enclos ou une pièce dédiée et sécurisée est conseillée. La cage doit faire au moins 1 m de long et dans l’idéal 1 m de haut pour lui permettre les explorations en hauteur. Le lieu de vie du furet doit comporter une ou plusieurs zones de couchage confortables où il pourra se cacher. La zone d’alimentation doit comporter des gamelles lourdes qu’il ne pourra pas retourner. Enfin, il aura besoin d’une litière pour faire ses besoins. Les jouets seront très appréciés (tunnels, chaussettes, jouets à plumes, balles). Il peut aussi vivre à l’extérieur en cage ou en enclos sécurisé, et peut être promené en harnais.❖ Particularités physiologiques :Le furet a une espérance de vie de 6 à 8 ans. Les femelles pèsent en moyenne 1 kg et les mâles peuvent peser jusqu’à 2 kg. On observe une variation saisonnière du poids chez le furet, qui est plus lourd en hiver qu’en été.C’est un carnivore strict qui supporte très mal les aliments d’origine végétales. Plusieurs types de rations alimentaires existent et présentent chacune des  avantages et des inconvénients.- Les croquettes : elles se conservent et se stockent facilement. Cependant, elles comportent des glucides et contiennent parfois des protéines végétales. Ces éléments qui ne font pas partie de la ration « naturelle » du furet peuvent favoriser le développement de certaines maladies.- La ration carnée : une ration faite uniquement de viande (muscles) est déconseillée car très carencée (minéraux, acides aminés, vitamines). En plus du muscle, il doit y avoir des abats et des morceaux de carcasse pour couvrir tous les besoins. Certains types de BARF(2) peuvent être proposés. Le respect de la chaine du froid est indispensable pour éviter les intoxications.- Les proies (poussins congelés) : cette alimentation est en général bien équilibrée. Le respect de la chaine du froid est indispensable.- La ration ménagère : ration faite à la maison avec une alimentation crue. Elle est élaborée par un vétérinaire NAC pour respecter tous les besoins de l’animal. Le respect de la chaine du froid est indispensable.- Les friandises : œufs (poule, caille) et abats, à préférer aux friandises industrielles.Les habitudes et préférences alimentaires du furet se dessinent au sevrage. Ainsi, à l’âge adulte il pourra être difficile de changer la ration d’un furet❖ Médecine préventive :Le furet est vacciné contre la maladie de Carré. C’est une maladie virale très contagieuse, incurable et mortelle. L’animal malade présente un syndrome fébrile et des symptômes dermatologique. Il existe une forme respiratoire et une forme provoquant plutôt des signes digestifs. Grâce à la vaccination,cette maladie est devenue anecdotique. Le rappel est annuel.❖ Reproduction :La furette est pubère vers 8-9 mois et le mâle vers 7-8 mois. La gestation dure en moyenne 42 jours et la portée fait en moyenne 6 à 8 petits. Ils sont sevrés vers 6-8 semaines.Les chaleurs de la furette ne sont interrompues que par le coït avec un mâle. Si elle n’est pas mise à la reproduction, les chaleurs sont continues et cela conduit rapidement à une anémie potentiellementmortelle. La stérilisation préventive est donc obligatoire chez la femelle s’il n’y a pas de reproduction.La stérilisation chirurgicale des furets est déconseillée car elle favorise le développement de la maladie surrénalienne. On lui préfère la stérilisation chimique avec un implant. Elle est transitoire et dure entre 1 et 4 ans.Question curieuse : Comment reconnait-on les chaleurs et le rut chez le furet ?Chez la furette, les chaleurs se traduisent par une odeur un peu plus forte et un gonflement de la vulve. Le mâle prend une odeur très musquée et sa peau se couvre d’un sébum jaunâtre. Il est aussi plus agressif. Lorsque le mâle et la femelle sont mis en contact en cette période, le coït prend en moyenne48h et le mâle est assez violent avec la femelle.Pour les Kids : Le sais-tu ?- Le furet est un animal carnivore et non un rongeur. C’est un mustélidé, cousin du putois dont la domestication date probablement de l’Antiquité.- Le furet est un carnivore domestique : à l’instar des chiens et des chats, leur identification avec une puce électronique est obligatoire. Ils sont inscrits dans un registre informatique disponible sur internet, l’I-CAD, sur lequel on retrouve les coordonnées des propriétaires. Si tu trouves un furet sur la voie publique, tu peux l’amener à un vétérinaire pour lire sa puce et retrouver ses propriétaires grâce à ce fichier.- Lorsque le furet a peur, il décharge un liquide très malodorant contenu dans ses glandes anales situées de part et d’au

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